Qu’est-ce que la pollution numérique?
Avant de commencer, prenons un instant pour parler de la pollution numérique. Si l’on se fie à sa définition, la pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique. Il n’y a pas qu’une pollution créée lors de la fabrication de ces produits, il y a aussi un coût énergétique à l’utilisation, ainsi qu’une grande quantité de déchets.
Welko a trouvé des données sur cette pollution numérique et le tout est loin d’être rose:
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Lorsque vous faites une recherche sur Google, cela émet entre 5 à 7g de CO2
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Lorsque vous envoyez un courriel, cela émet 7g. Si vous attachez une pièce jointe, cela monte à 19g de CO2.
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10% de la consommation mondiale d’électricité est pour le numérique et le web est responsable de 2% des émissions de CO2
Pensez au nombre de fois que vous avez envoyé un courriel ou regardé une vidéo dans les derniers jours. Sans le savoir, il y a de fortes chances que vos actions ont engendré l’émission de CO2. Maintenant, que faire pour être plus écolo sur le web?
11 trucs pour réduire son empreinte carbone sur le web
Que vous passiez plusieurs heures par jour sur le web ou non, nous vous avons dressé une petite liste d’actions simples à prendre pour être plus écolo lorsque vous naviguez sur le web.
Fermez les applications et appareils que vous n’utilisez pas
C’est simple, une application ou un appareil éteint ne consomme pas d’énergie. À quoi bon les garder opérationnels si cela ne prend que quelques secondes à remettre en marche?
Activez le mode économie d’énergie lorsque vous utilisez vos appareils
De plus en plus d’appareils offrent un mode économie d’énergie. Il est possible de les utiliser même lorsque vous n’êtes pas sur le point de manquer de batterie.
Ne gardez que les emails et documents nécessaires
Jetez un coup d’oeil à votre boîte de courriels. Est-ce nécessaire de garder tout ça? En effet, les vieux courriels et documents en ligne consomment une grande quantité d’énergie sur les serveurs.
Faites des requêtes directes ou utilisez un moteur de recherche écologique
Comme nous l’avons plus haut, chaque recherche émet du CO2. Par conséquent, si vous savez quel est le site que vous recherchez, pourquoi ne pas y accéder directement ou utiliser un moteur de recherche plus écologique comme Ecosia et Lilo?
Ne gardez pas plusieurs onglets ouverts inutilisés en même temps
Peut-être avez-vous la mauvaise habitude de laisser plusieurs onglets ouverts lorsque vous naviguez sur le web. Encore une fois, ces onglets inutilisés consomment de l’énergie. Veillez simplement à ne garder que ceux qui vous sont actuellement utiles.
Désabonnez-vous des infolettres que vous ne lisez pas
Combien d’infolettres recevez-vous par jour? Combien restent dans votre boîte courriel pendant des années? Comme l’envoi et la sauvegarde de courriels demandent une grande quantité d’électricité, éliminez l’une des sources en vous désabonnant des newsletters qui ne vous intéressent pas.
Faites le ménage de vos comptes de médias sociaux
Au cours des dernières années, vous avez sans doute créé des comptes sur plusieurs plateformes sociales. Est-ce nécessaire de tous les garder? Puis, est-ce nécessaire de de toujours afficher vos photos de votre voyage de 2012 sur Facebook? Il est préférable de sauvegarder ces vieux souvenirs sur une clé USB ou un disque dur.
Limitez les rencontres virtuelles
Les rencontres virtuelles ont connu un immense essor pendant la pandémie, mais sont-elles toujours nécessaires? Les vidéos consomment beaucoup plus qu’un simple courriel ou appel téléphonique. Au besoin, limitez le nombre de participants et la durée, puis fermez la caméra lorsqu’on est en mode écoute.
Visionnez vos vidéos et émissions en ligne en moins haute qualité
Les vidéos restent l’une des grandes sources de pollution numérique. Comme il peut être difficile de bouder Netflix et YouTube, une façon d’être plus écolo serait tout simplement de visionner nos épisodes et vidéos favoris en moins haute résolution.
Activez les thèmes sombres lorsque possible
De plus en plus de sites web importants comme Google, Facebook ou Twitch offrent désormais l’option thème sombre pour leurs pages. En plus de réduire la fatigue visuelle, cela demande moins d’énergie. C’est donc un truc facile pour économiser de l’électricité lorsque vous naviguez sur vos sites préférés.
Compenser votre utilisation en achetant des crédits carbone
Finalement, si vous désirez neutraliser les effets néfastes de votre consommation web, il est aussi possible d’acheter des crédits carbone en guise de compensation. Faites attention toutefois à acheter vos crédits auprès d’une institution certifiée.
Et qu’en est-il de votre site web?
Il est aussi possible de poser des actions écologiques lors de la création de votre site web. Par exemple, pensez à concevoir un site léger, voire même épuré. Vous avez sans doute remarqué que les sites épurés étaient très à la mode, non? Pour créer un site léger, pensez à n’utiliser que les éléments nécessaires. Demandez-vous tout simplement si votre image ou vidéo apporte réellement de quoi à votre page. Au besoin, pensez aussi à compresser vos images afin qu’elles consomment le moins d’énergie possible.
Un site léger a aussi l’avantage de se télécharger rapidement. La vitesse de chargement d’un site est analysée par Google lors de votre indexation. Par conséquent, cela a un impact réel sur votre position dans les résultats de recherche. Peut-être qu’un jour les sites web et boutiques en ligne seront aussi évalués selon leur empreinte carbone, qui sait!
En conclusion, malgré ce qu’on pourrait croire, le web est l’une des principales sources de CO2 au monde, et sa part continue d’augmenter d’année en année. En attendant que tous les serveurs utilisent des énergies renouvelables, nous pouvons faire une différence en utilisant ces trucs pour être plus écolo au quotidien. Puis, lorsqu’il sera temps de créer votre site web, n’oubliez pas qu’il est mieux d’utiliser le bon format d’image afin que moins d’énergie soit requise.